Mark Zuckerberg, le grand patron

Le trentenaire est toujours à la tête de Facebook, le réseau social devenu un empire technologique 17 ans plus tard. Presqu’une anomalie dans un secteur de la tech qui a vu plusieurs dirigeants historiques quitter leur poste ces dernières années.

Qu’ont en commun Apple, Amazon, Salesforce, Microsoft et Google, en dehors d’appartenir au même secteur d’activité ? Ils ont tous perdu leur fondateur au cours de la dernière décennie. Certains, sans doute las du train-train quotidien, ont tous simplement passé la main afin de se consacrer à quelque chose de plus stimulant. À l’image de Jeff Bezos, déchargé depuis juillet dernier de ses responsabilités de PDG d’Amazon pour les besoins de Blue Origin, son entreprise active dans le voyage spatial.

D’autres en revanche ont été, d’une façon ou d’une autre, contraints de céder leur fauteuil. C’est le cas des fondateurs d’Alibaba et de Twitter. Le dernier, Jack Dorsey, ayant tourné la page d’avec le réseau social à l’oiseau bleu il y a quelques semaines seulement. Reste un certain nombre de fondateurs historiques de la tech sur lesquels le temps ne semble avoir aucune emprise. Le plus notable étant le patron de Facebook, Mark Zuckerberg.

Résilience

Cela est d’autant plus vrai que les scandales n’ont pas épargné l’entrepreneur de 37 ans au visage de poupon. De Cambridge Analytica en 2018, aux Facebook Files plus récemment, le règne de l’ancien pensionnaire de l’université d’Harvard à la tête du réseau social californien n’a pas été un long fleuve tranquille. Mais si l’édifice vacille, force est de constater que le chef parvient toujours à rebondir sur ses jambes.

Le secret d’une telle résilience tient dans une certaine mesure à la structure actionnariale de Facebook. Comme l’a justement indiqué l’intéressé dans une interview au site d’information The Verge en octobre dernier. Il s’agit en effet d’un modèle d’actionnariat à double casse. Très utilisé dans le milieu de la tech, il confère au patron une forte autorité sur son entreprise. À tel point que l’en évincer devient presque impossible.

Réinvention

C’est dire que le départ de Mark Zuckerberg n’est pas pour demain. Au contraire, il reste aux commandes et compte bien se réinventer malgré la nouvelle tempête subie à travers les Facebook files, par son groupe depuis peu. Facebook a d’ailleurs récemment été rebaptisé Meta Plateforms pour l’occasion. Objectif : prouver que le métavers, du nom de cet univers de réalité virtuelle parallèle au monde actuel, n’est pas qu’une simple vue de l’esprit.

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