Un laborantin manipulant des échantillons du virus H7N9.

France : alerte au coronavirus !

 

En France, un cinquième cas de coronavirus chinois 2019-nCoV a été confirmé mercredi soir. Selon le ministère de la Santé, il s’agit de la fille du touriste chinois arrivé en France le 23 janvier dernier.

170 decès enregistrés en Chine 

Le ministère de la santé a confirmé, mercredi soir, un cinquième cas de coronavirus chinois 2019-nCoV en France. Il s’agit de la fille du touriste chinois, âgé de 80 ans, arrivé en France le 23 janvier dernier, et qui se trouve dans un état clinique sévère, en réanimation.  Il est originaire de la province de Hubei, la plus touchée en Chine. L’un des trois autres patients traités pour ce coronavirus, un homme de 30 ans, est hospitalisé en réanimation depuis mercredi soir. Selon les explications d’Agnès Buzyn, « son état s’est aggravé ».

En Chine, le bilan des morts liées au nouveau coronavirus est monté à 170, a annoncé jeudi le gouvernement chinois. Parmi les nouveaux décès constatés, 37 l’ont été dans la région du Hubei, dont la capitale est la ville de Wuhan, épicentre de l’épidémie. Il y a eu également plus de 1.700 nouveaux cas de contamination enregistrés dans le pays, dont 1.032 dans le seul Hubei.

Le bilan des contaminations s’élève donc à environ 7.700 cas, soit déjà plus que le nombre (5.327) des malades du Syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), qui avait fait en 2002-2003 un total de 774 morts, dont 349 sur le territoire chinois.

Moins mortel que le Sras, mais plus contagieux

« A ce que nous voyons à présent, cette maladie n’est (…) pas aussi puissante que le Sras », a déclaré dimanche devant la presse Gao Fu, responsable du Centre chinois de contrôle et prévention des maladies. En revanche, « Nous avons l’impression (…) qu’aujourd’hui la propagation de ce virus-là est plus rapide que le Sras », a souligné la ministre française de la Santé, Agnès Buzyn.

Vendredi, la France va rapatrier de Chine, les compatriotes qui le souhaitent. À leur arrivée en Hexagone, ils seront conduits dans un lieu de confinement. Ils y passeront 14 jours, le temps d’incubation potentiel du coronavirus.

L’économie chinoise pourrait prendre un coup

L’expansion du coronavirus pourrait affecter sensiblement l’économie chinoise qui contribue à hauteur de 35% à la croissance mondiale. Le 27 janvier, le risque d’épidémie avait créé un décrochage des Bourses (-2,68% pour le CAC 40), qui ont toutefois regagné du terrain les jours suivants.

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