Réunis en assemblée générale, le lundi 8 avril, les actionnaires de l’avionneur européen Airbus ont approuvé la nomination de Guillaume Faury au poste de président du comité exécutif du groupe. Dans le même temps, l’Allemand Rene Oberman a été désigné comme président de son conseil d’administration. Dès sa prise de fonction, Guillaume Faury a indiqué qu’il travaillera à de nouvelles méthodes de production.
Réunis en AG, le lundi dernier, les actionnaires du constructeur aéronautique européen Airbus ont entériné la nomination de Guillaume Faury au poste de président du comité exécutif du groupe. Cette nouvelle structure de la direction de l’avionneur comprend seulement 12 personnes pour simplifier le travail.
Guillaume Faury veut introduire des reformes
Dès sa prise de fonction, le français a indiqué les priorités de son mandat : « Notre industrie connaît une période de mutation exceptionnelle et nous devons préparer Airbus à saisir les opportunités et à affronter les défis à venir », a déclaré le dirigeant de 51 ans, cité dans un communiqué.
Ce jeudi, Guillaume Faury a insisté sur l’importance de travailler à des reformes et à de nouvelles méthodes de production tout en continuant à tirer profit du numérique. « Nous exploiterons les nouvelles technologies numériques pour optimiser notre système industriel et ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux », a ajouté, le président du comité exécutif d’Airbus.
Guillaume Faury arrive à la tête du constructeur aéronautique dans un contexte de forte concurrence avec Boeing. Washington a même annoncé cette semaine qu’il étudiait la possibilité de sanctions sur plusieurs produits européens. Il accuse l’Union européenne de financer illégalement Airbus.
L’ancien poste de Guillaume Faury supprimé
La nomination de Guillaume Faury à la présidence du conseil d’administration d’Airbus a été accompagnée de la suppression du pôle d’avions commerciaux du groupe d’aérospatiale et de défense, jusqu’ici dirigé par le Français. Cette nomination met également fin à des mois d’incertitudes sur la succession de l’allemand Tom Enders. Celui-ci devait normalement toucher un salaire et des primes de rupture de contrat de 18 mois. Mais après les protestations au sein du groupe, notamment de la partie française, Airbus a décidé de réduire cette indemnité à un an de salaire et de prime. En outre, le constructeur aéronautique européen a décidé que les éventuelles clauses de non-concurrence seraient limitées à un an.