Des milliers d’entreprises ont été frappées par la crise sanitaire et près de 500000 emplois en été supprimés en France. Le secteur aérien a été particulièrement affecté par le Covid-19. Airbus envisage la suppression de 15000 emplois dont 5000 en France.
Le secteur aérien a connu une chute considérable dans son activité depuis le début de la pandémie. Les livraisons d’Airbus ont chuté de 30% depuis le début du confinement. L’entreprise a perdu 481 millions d’euros et près d’un tiers de sa production. « L’impact de la pandémie est sans précédent. Nos compagnies aériennes clientes sont lourdement touchées par le Covid-19. Nous sommes en dialogue constant avec nos clients et fournisseurs. Nous allons passer ensemble cette période difficile« , a déclaré Guillaume Faury, directeur d’Airbus.
A Toulouse, près de 3500 postes ont été supprimés. Cela comprend 2398 de postes dans les usines d’Airbus Opérations et 980 postes dans le siège de l’entreprise. La réduction d’effectifs a également affecté les filiales d’Airbus telles que Stelia qui a perdu 36 salariés et ART qui a supprimé 186 postes. A l’échelle national, un tiers des postes impactés chez Airbus concernent des ouvriers des chaînes d’assemblage, les « cols bleus ». Les deux autres tiers des postes supprimés sont ceux de cadres de l’avionneur européen, des « cols blancs ».
Malgré les conséquences dures, Airbus n’a pas baissé les bras et continue à chercher activement des solutions pour faire face à la crise sanitaire. L’entreprise a mis en place un ensemble de mesures financières, des stratégies opérationnelles et sociales afin de réduire les impacts sanitaires et économiques de la crise du Covid-19. Cela dans le but d’assurer l’avenir d’une des plus grandes entreprises aériennes dans le monde entier.