Le milliardaire excentrique, propriétaire et PDG de Twitter depuis fin octobre promet de quitter les rênes du réseau social une fois qu’il aura trouvé le profil idéal pour le poste. Ce qui en l’occurrence ne devrait pas être une partie de plaisir.
« Devrais-je quitter la direction de Twitter ? », a tweeté Elon Musk, le 19 décembre dernier à ses 122 millions de followers, à travers un sondage auquel il est désormais lié par le résultat. Puisque 17,5 millions des 57% de votants se sont prononcés en faveur de sa démission.
Au grand dam de l’intéressé qui dit réfléchir à limiter à l’avenir le vote aux seuls abonnés premium de Twitter. Lui qui pourtant se présente en libertarien et dont nombre de décisions ont été fondées sur l’avis des internautes depuis son rachat du réseau social à l’oiseau bleu contre 44 milliards de dollars fin octobre.
Un successeur « assez stupide »
Quoi qu’il en soit, Musk, forcé d’agir, a depuis indiqué qu’il démissionnerait de son poste dès qu’il aura trouvé quelqu’un d’assez stupide pour lui succéder. « Je me contenterai juste de diriger les équipes logiciels et serveurs », a-t-il ajouté sur Twitter, le 21 décembre, deux jours après l’issue du sondage.
Une précision non moins importante étant donné que cette branche précisément chapeauterait la majeure partie des taches au sein de la firme de San Francisco, à en croire une information du média américain spécialisé tech, The Verge. C’est pourquoi d’aucuns mettent en doute la sincérité super-patron également à la tête de SpaceX et de Tesla, entre autres sociétés lui appartenant.
D’autant qu’il n’a pas toujours tenu parole conformément aux vœux de ses abonnés Twitter.
Un sacré défi
On ignore donc si Musk veut réellement céder son fauteuil à la tête du réseau social. La presse américaine révèle toutefois que sa quête du successeur idéal a commencé avant le fameux sondage. Elle risque de s’avérer longue et périlleuse au regard du contexte d’incertitude entourant Twitter depuis l’arrivée de son nouveau propriétaire.
Celui-ci s’étant notamment, entre démission et licenciement, séparé de 70% des effectifs du réseau social, dont plusieurs responsables exécutifs, dans un processus de restructuration destinée, dit-il, à « sauver l’entreprise de la faillite ».
« Personne ne veut vraiment le travail qui peut garder Twitter en vie. Il n’y a pas de successeur », a-t-il d’ailleurs révélé plus tôt cette semaine. Alors qui pour relever le défi ?