De Beers de retour au Botswana

Gaborone devrait accueillir à nouveau à compter ce mois, les activités de vente et de prévente du spécialiste sud-africain du diamant après deux ans d’absence due au Covid. De bon augure pour les deux parties.

C’est une nouvelle qui devrait en ravir plus d’un. Pour la première fois depuis bientôt deux ans, le Botswana va ouvrir ses portes à De Beers. Non pas pour l’extraction du diamant qui n’a jamais cessé dans le pays. Mais pour toutes les autres activités connexes, telles que les préventes et les sessions de vente organisées par l’entreprise sud-africaine.

Les cycles de vente surtout, organisées dix fois par an mobilise habituellement des dizaines d’acheteurs et d’autres passionnés de la pierre précieuse à Gaborone, la capitale botswanaise. Elles font par conséquent naître toute une économie parallèle dans cet État enclavé d’Afrique australe prisé par les touristes pour sa végétation luxuriante et ses réserves animaliers entre autres.

Coup d’arrêt

Hélas, les choses sont à l’arrêt depuis mai 2020 suite à l’apparition de la pandémie du Covid. Une malade désormais responsable de plus de 2 500 décès sur 260 000 cas positifs environ recensés dans ce pays d’un peu plus de deux millions d’habitants. Les restrictions de voyage successives à la crise sanitaire ont donc contraint De Beers a déplacé ses activités vers de nouvelles destinations. Notamment à Dubaï aux Émirats arabes unis et dans la ville belge d’Anvers.

Avec plus ou moins de succès puisque le dernier cycle de vente du groupe, le premier de l’année en cours, a généré plus de 660 millions de dollars. Soit un peu moins du double des 336 millions de dollars reçus de l’épisode ultime de 2021.

Retour en grâce

Mais la pandémie est désormais sous contrôle au Botswana grâce à une campagne de vaccination qui a vu le précieux sérum anti-Covid inoculé à 73 % des adultes, selon des informations du média américain VOA, le 12 février.

Une donnée suffisante pour motiver De Beers à retourner sur place pour ses différentes activités, ainsi que l’ont fait savoir les responsables de l’entreprise cités par Reuters, le 24 février. Ces derniers indiquent par ailleurs que des solutions alternatives pourraient être envisagées pour les clients incapables de se rendre à Gaborone.

Le pays abrite Debswana, une coentreprise minière détenue par l’État et la firme sud-africaine. Cette dernière rachète notamment 75% des diamants bruts extraits du sous-sol botswanais selon l’accord liant les deux parties.

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