Interrogé sur les bons résultats de son groupe au premier trimestre 2019, Olivier Brandicourt, directeur général de Sanofi, indique que c’est le fruit des efforts sur les principaux lancements en médecine de spécialités. Il anticipe maintenant une évolution du bénéfice par action des activités en 2019 comprise entre 3% et 5% à taux de change constants.
Un chiffre d’affaires en hausse de 6,2%
Au terme de la séance de vendredi 26 mars, Sanofi a grimpé de 3,50% à 76,20 euros à la Bourse de Paris. Une performance qui intervient après que le groupe pharmaceutique a dévoilé un solide premier trimestre 2019. En effet, il a affiché un chiffre d’affaires en hausse de 6,2% en données publiées à 8,391 milliards d’euros, proche des 8,36 milliards du consensus Infront Data pour Reuters. Le bénéfice net a quant à lui grimpé de 10,5% à 1,76 milliard d’euros, légèrement supérieur au consensus de 1,67 milliard, soit un gain de 9,0% hors changes.
Ces résultats réjouissent évidemment Olivier Brandicourt, le directeur général de Sanofi. « Nous avons poursuivi nos efforts sur nos principaux lancements en Médecine de Spécialités, notamment Dupixent dont le démarrage dans la dermatite atopique et l’asthme est impressionnant », s’est-il réjoui.
Toutes les entités au vert sauf Médecine Générale
Le chiffre d’affaires de Sanofi au premier trimestre est en grande partie le fait de l’entité globale Sanofi Genzyme, qui a enregistré une progression de 30,8%. Cette performance est elle-même soutenue par la consolidation de Bioverativ, mais aussi par le Dupixent dont le chiffre d’affaires est en hausse de 186,9%. Il faut en outre relever la progression de 20,1% de l’activité Vaccins, grâce notamment à Pentaxim qui reprend des couleurs en Chine et Menactra qui a conquis les marchés émergents.
Concernant l’activité Santé Grand Public, elle a légèrement avancé de 0,6%. Elle serait tombée dans le rouge si la croissance des marchés émergents n’avait pas compensé la baisse des ventes dans les marchés matures et si le groupe n’avait pas cédé des marques non stratégiques. L’entité globale Médecine Générale, elle, n’a pas connu cette chance. Elle a reculé de 17%, à cause d’une baisse des ventes du diabète de -6,7% et la cession de l’activité Génériques en Europe.
« Nous sommes confiants en nos perspectives de croissance »
Ces bons résultats dans l’ensemble poussent Olivier Brandicourt à l’optimisme pour le reste de l’année. « Grâce à notre performance au premier trimestre, nous sommes confiants en nos perspectives de croissance sur le reste de l’année, malgré les défis posés par les mutations de notre industrie » a-t-il déclaré. Le groupe pharmaceutique français anticipe à présent une évolution du bénéfice par action des activités en 2019 comprise entre 3% et 5% à taux de change constants, sauf événements majeurs défavorables imprévus.