Alors que le groupe ferroviaire SNCF a déjà bien entamé son deuxième mois de mobilisation, le PDG Guillaume Pépy alerte les médias. La grève pourrait coûter plus de 300 millions d’euros.
Une note hors du commun
La facture va être lourde pour la SNCF. Selon son patron, Guillaume Pepy, la grève perlée démarrée début avril par les syndicats pourrait coûter « probablement plus de 300 millions d’euros » à la compagnie ferroviaire.
Au-delà des couts de la mobilisation et du manque à gagner qu’elle engendre depuis un mois et demi, la facture s’alourdie notamment avec les mesures commerciales prises en faveurs des milliers de passagers. En effet, afin de regagner du crédit aux yeux des voyageurs, et surtout d’assurer leur fidélité, la SNCF n’hésite pas à prendre des mesures exceptionnelles.
Des mesures commerciales pour une opération séduction
Dans une interview accordée au journal le Parisien, Guillaume Pépy a expliqué que la SNCF allait mettre en place de nombreuses offres, notamment la réduction de toutes les cartes. « Toutes nos cartes de réduction seront vendues au même prix, 29 € du 23 mai au 15 juin au lieu de 50 € pour la carte jeune, 60 € pour la carte senior et 75 € pour les cartes enfant + et week-end », a-t-il expliqué.
Afin de poursuivre une « opération reconquête », le patron du groupe ferroviaire a annoncé qu’entre le 15 mai et le 31 août, 3 millions de billets de TGV à moins de 40 € seront proposés sur toutes les destinations et tous les jours. Ces billets seront mis en vente à partir du 15 mai. « L’objectif est que toutes les places disponibles durant cette période soient proposées à environ moitié prix ».
Le dernier épisode de grève, terminé jeudi, a été le moins suivi de puis le début du mouvement. Pour le directeur de la SNCF, cela traduit l’érosion du mouvement.