Il y a quelques semaines, une nouveau réseau social a crée le buzz autour de lui. De son nom Vero, cette application se veut proche de ses utilisateurs, sans trahir leur confiance. Après l’engouement né de la nouveauté, certains ont vite déchanté face aux nombreux problèmes remontés à la surface.
Pendant deux jours, Vero était partout. Les utilisateurs, lacés d’Instagram, se sont tournés vers ce nouveau réseau social. À mi-chemin entre Instagram et tous les autres, il était d’autant plus facile d’y adhérer. Les réjouissances ont été de courte durée.
Informations personnelles utilisées à mauvais escient, délais à rallonge concernant la suppression de comptes… Vero s’était déjà fait quelques ennemis, sans compter les révélations fracassantes sur son patron, Ayaman Hariri.
C’est en 2015 que le fils du premier ministre Libanais Rafic Hariri décide de se lancer dans l’aventure Vero, qu’il veut simple. Passant de 150 000 utilisateurs à près de 3 millions, Ayaman Hariri a réussi son pari. Malheureusement pour lui, son passé autour de la société familiale Saudi Oger l’a complètement desservi.
En 2016, après la faillite de l’entreprise, Ayaman Hariri a été accusé d’avoir laissé pour compte plus de 30 000 de ses salariés. De plus, de dernier leur devrait plusieurs millions de dollars d’arriérés de salaire. L’affaire va plus loin: au-delà de ces impayés exorbitants, le PDG de Vero est accusé d’avoir laissé ses salariés en plein désert d’Arabie Saoudite.
Nombreux ont été les utilisateurs d’autres réseaux sociaux s’emparant de l’affaire Hariri. Le hashtag #DeleteVero a été mentionné des milliers de fois, afin de contester l’application. « Juste pour que tout le monde le sache. Les gens derrière cette application son à peu près aussi horrible que l’application elle-même. #deletevero » écrit un twitto. Ce tweet cinglant s’accompagne d’un article de Reuters (agence de presse britannique) déplorant le traitement des employés en Arabie Saoudite.