Altifort et Le Maire s’accordent pour Ascoval

S’il n’y a qu’une solution pour l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve dans le nord, alors il faut la saisir. C’est semble-t-il chose faite pour les 281 salariés de l’entreprise. Les salariés sont apparemment satisfaits de la réunion d’hier et ont collectivement décidé la reprise du travail sur le site.

La réunion que le député du Nord, le communiste Fabien Roussel, avait annoncé comme étant « décisive » aurait tenu les attentes des différents partis réunis autour de la table. C’est l’offre du franco-belge Altifort qui s’est imposé par sa cohérence. Ainsi s’éloigne le spectre d’un nouveau Florange mais sans séduire car rien n’est réellement avancer pour lutter contre la désindustrialisation. Le tribunal de Strasbourg va se voir remettre une demande de délai qui pousserait à début décembre le dépôt officiel de l’offre d’Altifort.

Le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire, qui s’est investi avec ses équipes dans le dossier a déclaré à l’issu de la réunion : « Nous avons quatre semaines pour confirmer le carnet de commandes, consolider le plan de financement, convaincre les banques de participer ». Il a qualifié la proposition d’Altifort de chance qui « mérite d’être jouée ».

Pour Xavier Bertrand le président de la région Hauts-de-France, le maintien de l’activité sidérurgique serait une victoire politique. Il a déclaré est également satisfait de l’offre d’Altifort tout en précisant : « Ce n’est pas encore gagné, mais on y croit dur comme fer. Si tout le monde joue le jeu jusqu’au bout, cette usine pourra être sauvée ».

L’intersyndicale a appelé à reprendre le travail.

 

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