Streeteo mise à l’amende par la ville de Paris

La ville de Paris va déposer plainte pour faux, usage de faux et escroquerie à l’encontre de Streeteo, une société chargée de la verbalisation sur la capitale française. 

Ce mardi, le débat a été houleux entre les élus parisiens, et les représentations de Streeteo et Moovizia. Les deux entreprises, en charge de la verbalisation des véhicules dans la capitale, ont fait face aux maires d’arrondissement, aux présidents de groupe, ainsi qu’à Christophe Najdovski, l’adjoint en charge des transports.

Depuis la premier janvier, date de mise en place d’un forfait post-stationnement (FPS), les erreurs n’ont de cesse de se multiplier, créant la colère des automobilistes, parfois sanctionnés sans raison valable. Depuis la date à laquelle le FPS est entré en vigueur, les villes sont seules à décider du montant de l’amende qui sera infligée aux automobilistes réfractaires aux parcmètres. On passe d’un tarif unique et national de 17 euros, à 35 euros, 40 euros, et même 60 euros pour la ville de Lyon.

Mais à Paris, où ces contrôles sont orchestrés par Streeteo, les couacs sont nombreux.

  • Des agents positifs au cannabis : en janvier, deux agents de l’entreprise ont été contrôlés positifs à la drogue au volant de leur voiture
  • Des handicapés sanctionnés : malgré leur carte postée sur le pare-brise, certains automobilistes handicapés se sont vu sanctionnés
  • Des contrôles bidons : un agent de Streeteo a confié que certaines plaques d’immatriculation étaient rentrées les unes à la suite des autres, sans véritable contrôle.
  • Des amandes illégales : certains agents, non assermentés par le tribunal, verbalisent des véhicules alors qu’ils n’en n’ont pas le droit.

« Nous allons également, dans les prochains jours, déposer une plainte pour faux, usage de faux et escroquerie. La Ville a été lésée dans cette affaire par Streeteo. Nous souhaitons donc que toute la lumière soit faite. Ils devront s’expliquer dès mardi et nous montrer les mesures correctives mises en place », a expliqué Christophe Najdovski, adjoint en charge des transports.

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